Le retour des expatriés

Le retour des expatriés

Les conditions générales du retour des expatriés sont souvent mauvaises pour toute la famille et encore pires quand les entreprises pour lesquelles ils travaillent ne sont pas du tout prêts à les aider ou même sèment des embûches leur chemin de retour. 

D’un côté, retourner chez soi est difficile, notamment, quand la rentrée n’est pas bien organisée par les entreprises, qui non seulement ne reconnaissent pas les compétences acquises à l’étranger mais encore se refusent à employer des expatriés. Alors, avec toute l’expérience avec laquelle ils rentrent, ils doivent fréquemment se contenter de faire des travaux de débutant. 

D’un autre côté, normalement, la famille n’est pas préparée. La conjointe, ou le conjoint, dont le statut social change drastiquement et qui ne trouve pas facilement un nouvel emploi ni au pays de destin ni dans son propre pays au moment de la rentrée, est mis à l’écart par l’entreprise. Cependant, heureusement, il y a quelques entreprises, comme c’est le cas du groupe Lafarge, qui préparent le retour en proposant aux expatriés des plans de carrière et en prenant leur expérience en considération à l’heure de les reprendre. Aussi les enfants, qui ne connaissent rien de la vie quotidienne de leur pays de naissance, subissent le choc du rapatriement qui, dans leur cas, est social autant que culturel.